Avoir un chien de manière éco-responsable - 11 trucs et astuces
Avoir un chien entraîne son lot de bonheur, mais aussi de déchets. L’empreinte écologique de la vie domestiquée du chien est assez importante quand on met tout bout-à-bout. Le suremballage de biscuits, les sacs de croquettes sorties d’usines lointaines, le nouveau jouet déchiré chaque semaine.
Faut pas virer fou non plus, mais il est important de prendre un moment pour se questionner sur les gestes que chacun de nous peut faire, selon nos moyens, nos capacités et les possibilités qui s’offrent à nous. Nous avons sorties plusieurs thèmes sur lesquels prendre un moment pour réfléchir. Il y a surement bien d’autres trucs, possiblement d’autres façons de voir les choses aussi.
Nous sommes les acteurs du changement. On ne dit pas de tout arrêter et de ca-po-ter mais de se questionner sur ce qui est possible de faire dans chaque maisonnée !
1. Les jouets
On a tous envie de gâter son chien de nouveaux jouets. Il le mérite certainement. Par contre, outre les limites financières de tout-un-chacun, il est important de penser à l’impact de ces jouets sur l’environnement.
Plusieurs jouets pour chien sont faits en plastique, en silicone ou en toutes sortes de matériaux qui ne se recyclent pas. De plus, selon la chien, le jouet peut avoir une durée de vie de quelques minutes seulement. Alors, avec un chien destructeur, l’impact environnemental de la production, du transport et de tout ce qui s’ensuit est assez élevé pour le temps d’utilisation.
Il est possible de faire soi-même des jouets. Internet est rempli de DIY à ces fins. On peut aussi regarder sur les sites de produits usagers (Kijiji, Marketplace, des marchés au puce, ou encore des groupes d’échanges de jouets usagés).
Sinon, quelques entreprises locales créent des jouets. Acheter local peut également être super : encourager l’entreprenariat d’ici mais aussi limiter le transport et les usines de fabrications parfois polluantes.
2. L’alimentation
Les croquettes peuvent être un désastre environnemental ; mobilisation de terre, beaucoup d’eau, utilisation de produits chimiques ; colorant et colle parfois. On peut prioriser des produits faits localement, ou encore des croquettes à base de farine d’insectes. Regarder la liste d’ingrédients et la provenance des croquettes afin de choisir une marque plus près de son lieu d’habitation. Il est aussi possible de consulter le site internet des marques afin de connaître leurs efforts et gestes concernant environnement.
Pour ceux qui sont au cru, il est possible de préparer soi-même les mélanges de viande en demandant à son boucher différentes parties de la viande. Il est même possible de se rendre directement dans une ferme d’élevage et d’acheter un bœuf, à faire découper. On y ajouter des fruits et légumes de saison.
Certaines animaleries proposent également une section de gâteries (et parfois même de croquettes) en vrac. Certaines boutiques en ligne offrent maintenant l’option du vrac ou de la réduction d’emballage. Ces options sont intéressantes ; n’oubliez pas d’avoir en main des sacs et des pots réutilisables !
3. Les soins hygiéniques
Choisir ou prioriser des produits naturels et biologiques. Il existe plusieurs compagnies qui créent des produits tels que des savons, des baumes ou des nettoyants pour les oreilles avec des huiles essentielles. Encourager des entreprises locales et naturelles, c’est un pas de plus !
4. Les remèdes et soins de santé
Si c’est possible, utiliser des remèdes et des compléments naturels. Parfois, on peut essayer des huiles essentielles ou diverses crèmes naturelles pour aider son chien dans certaines circonstances. Il existe aussi des huiles calmantes. Attention, car ce ne sont pas toutes les huiles essentielles qui sont bonnes pour toutou !
J’ai aussi déjà vu des biscuits ou des produits homéopathiques faits à partir d’algues et d’herbes. Il est toujours mieux de consulter son vétérinaire, mais on peut penser à cette avenue .
5. Nettoyer
Favoriser des jouets et des accessoires lavables. Par exemple, un coussin dont la housse se retire et des jouets à laver. Laver les produits avec des savons non toxique.
Les désinfectants sont très puissants et souvent nocifs pour les chiens. Que ce soit lorsqu’on lave les plancher ou pour les différents meubles, les chiens peuvent ensuite lécher ces endroits et ingérer des produits dangereux. Créer vous-mêmes vos nettoyants peut être une bonne alternative. Il existe plusieurs recettes pour des produits ménagés maison, qui sont aussi moins chers !
6. Recycler
Penser à regarder si les emballages des divers produits achetés sont recyclables voire biodégradables. Certains contenants, cartons d’emballages et même certains jouets sont recyclables.
Il est aussi possible de recycler divers produits abimés pour humains afin d’en faire des jouets pour son animal. Je pense entre autres à des vieux vêtements, des bouteilles d’eau vides, des cartons de colis pour en faire des jouets pour pitou.
7. Récupérer les poils
Il est possible de récupérer les poils de nos animaux afin d’en faire profiter d’autres espèces. Je pense entre autre aux oiseaux qui se servir d’une belle touffe de poils afin de rendre leur nid douillet pour l’hiver ! il suffit d’accrocher quelques poils aux arbres et les oiseaux viendront se servir !
8. Limiter les dépenses énergétiques - Compenser
Avoir un chien va souvent de paire avec la possession d’une voiture, ou du moins, d’avoir plusieurs amis qui acceptent de remplir leur auto de poils. Peu de transports en commun acceptent les chiens (genre, parfois les taxis disent oui… mais encore!).
Au jour-le-jour, choisissez un vétérinaire, une animalerie et des activités près de votre domicile. Prioriser des promenades en partant de chez soi directement. Il y a toujours plusieurs possibilité près de chez soi : que ce soit de marcher autour d’un carré de maisons, ou jusqu’à un parc.
Lors de plus grandes escapades, prévoyez un itinéraire efficace, ainsi que du co-voiturage si possible. Il est également possible de compenser ses émissions de GES via divers organismes qui plantent des arbres selon votre kilométrage.
9. Disposer des matières fécales
Lorsque nous sommes chez soi, il est possible de prioriser une pelle pour ramasser les crottes de son chien plutôt que d’utiliser plusieurs petits sacs à crottes. J’ai souvent vu aussi des pelles à litière traîner dans certains parcs canins afin d’éviter d’utiliser des sacs. Aussi, on limite l’achat de sacs à crotte (leur emballage, le transport, les usines etc.) pour favoriser l’achat d’un outil qui perdure dans le temps. On peut ensuite mettre les crottes dans un sac ou dans un composte prévu à cet effet.
Autrement, lors de déplacements par exemple, il est préférable de choisir des sacs à crottes biodégradable, ou encore, d’utiliser des sacs qui ne serviraient plus. Par exemple, un vieux sac Ziplok dont le zip ne plok plus.
10. Protéger la biodiversité
Protéger les plantes et les animaux est de base. Ramassez ses déchets mais aussi ceux qu’on peut croiser au courant d’une balade peut aider à sauvegarder des écosystèmes.
Il faut aussi respecter les lieux ou les zones où les chiens sont interdits. Bien que ça nous déçoive de ne pouvoir aller partout, certains endroits ont des raisons d’interdire les animaux domestiques. Dans le même sens, lorsqu’un sentier existe, il ne faut pas faire de hors-piste. Cela défait les sentiers, les élargissent au fil du temps et empêches aux plantes en périphérie du sentier de se regénérer.
Certains chiens ont des instincts de chasseur assez développés. Protéger ls biodiversité c’est aussi tenir son chien en laisse afin d’éviter la poursuite d’un animal sauvage !
11. Principe sans trace
« Se préparer et prévoir
Utiliser les surfaces durables
Gérer adéquatement les déchets
Laisser intact ce que l'on trouve
Minimiser l'impact des feux
Respecter la vie sauvage
Respecter les autres usagers »