[Lanaudière, Saint-Donat] Les rapides des Neiges, Cap et Mont Lafrenière

Bon à savoir

Adresse – Chemin du Boisé, Saint-Donat

Chiens acceptés en laisse

Prix ​​– Gratuit

Difficulté – Facile

Longueur - 11 km

Période d'accès – Toute l'année

Notre visite en février 2022

À partir de la fin du cul-de-sac, on commence directement l'ascension du mont. Il y a d'autres stationnements sur le chemin du Boisé si on souhaite plutôt marcher sur le sentier des Rapides des Neiges.

Pour se rendre au sommet, sur croisera 3 fois des chemins de motoneige. À mon avis, les plus beaux sentiers se trouvent entre l'abris et le 3e chemin.

Entre l'Abri et le premier passage de motoneige, le sentier est court et dans une forêt de conifères. Entre le 1 et le 2, on monte un peu mais rien de fou. Le sentier est très joli. Entre le 2 et le 3, c'est la ''plus grosse montée'' à mon avis. Le sentier est vraiment beau aussi. C'est dans cette section aussi qu'on découvre les panneaux indiquant la boucle avec les rapides. Après le 3e passage de motoneige, on marche dans un boisé plus clairsemé, et avec des feuillus principalement. Je crois que c'est le plus long trajet des 4.

Un endroit facile ; sans eau, ni toilette. Pensez-y.

Récit de notre mésaventure

Le Cap et le Mont Lafrenière sont bien spéciaux pour moi ; parce que j'y ai marché avec Guidoune en 2018 et en 2019 ; puis j'y suis retournée cette fin de semaine… mais ça ne s'est pas passé comme prévu.

Samedi, dans la région de Montréal, c'était jour de tempête. Belle neige et poudrerie rendant les routes semi-sécuritaires pour un long voyage. Je me suis rabattue sur la journée de dimanche qui s'annonçait ensoleillée. Déjà, juste au départ, j'aurais dû écouter les signes que la vie m'envoyait ; la batterie et l'auto à plat, lunettes perdues, fil qui ne fonctionne pas pour charger le cellulaire ; je me mets en route après une petite heure à gosser sur toute.

J'arrive à Saint-Donat, au sentier où je voulais aller marcher initialement. La route pour me rendre était atroce. La poudrerie de Montréal était rendue dans les Laurentides et on roulait à 70 en suivant les 2 traces moins enneigées qui opéraient office de route. Je tourne sur le chemin Saint-Guillaume pour me rendre à un nouveau sommet. Rafale, froid et sentier qui nécessite des raquettes. Évidemment, je ne l'ai pas.

Je me dis que je n'ai pas fait toute cette route pour rien et décide de me rendre aux Rapides-des-neiges et Mont Lafrenière. En 2019, je n'avais pas réussi à me rendre au sommet. Je commence l'ascension de ce mini-mont. Le sentier est assez dur pour que je m'y promène en bottes. Je suis habillée correctement pour les -10.

Après 1h30 de marche, où je n'ai rencontré qu'un duo en raquettes, je n'ai toujours pas atteint le sommet. La météo change souvent et rapidement. Vent fort, neige intense, un peu de soleil. Je commence à avoir un peu froid parce que j'ai eu chaud. Le sentier est un genre de faux-plat tout le long. Rien de vraiment intense jamais. Rendue au dernier droit, il me reste 0,5 km pour atteindre le sommet. C'est-là que j'avais dû rebrousser chemin en 2019. Cette fois, je m'y lance ; le sol est stable. À quelque 50 mètres de la fin, je commence à enfoncer jusqu'aux fesses. Je nage dans la neige. J'essaie une dizaine de pas ; parce que je ne comprends pas pourquoi le sentier était pendant tout le long et que tout à coup, il n'y avait plus rien. Impossible. Je regarde ma caméra, plus de batterie. Je ne pourrai même pas essayer de prendre une photo de la fin. Je regarde mon cellulaire, 10 %. Il valait mieux ne pas rester prix !

Je rampe pour rejoindre le sentier et je suis couverte de neige. Le vent se lève. J'avais eu chaud pour monter ; maintenant mon dos était une plaque de glace. Mon manteau utilisé tout seul. Mes mitaines étaient rigides. Je sentais mon pantalon en coton ouaté se durcir par-dessus mes leggings. Le mal était fait.

J'ai donc marché pendant l'heure et demi qui me sépare de l'auto. J'avais tellement froid. Arrivées au stationnement, Lexie a directement sauté sur la banquette et s'est enroulée serrée. Je lui ai laissé la couverture.

J'ai changé de manteau, retiré ma couche de pantalon glacé et allumé les bancs chauffants.

J'ai grelotté à gros sursauts pendant les 2h30 de route qui me séparent de mon bain. La route était affreusement glissante.

Arrivée à la maison, j'ai sauté dans le bain. Mon corps étant encore froid. Aujourd'hui, je peux vous dire que j'ai été brûlé par le froid. J'ai deux gros ronds sur les cuisses ; la sensation d'un coup de soleil intense de Cancun. Juste effleurer mes jambes me rappelle ma journée d'hier.

En gros ; je n'ai pas, encore une fois, atteint le sommet du Cap et du Mont Lafrenière. Je ne comprends pas pourquoi je n'ai toujours pas trouvé de salopettes légères techniques pour taille plus. Je me remercie d'avoir toujours dans l'auto des vêtements de rechange pour l'après-marche et des timbits glacés sur le banc qui m'attendent pour reprendre un peu d'énergie rapido-presto.

Ça me rend drôle parce que je lisais, pas plus tard que la semaine passée, 2 mésaventures au Mont Gosford, par des gens expérimentés et bien préparés. Je n'ai pas eu à appeler les secours et tant mieux mais mon corps aujourd'hui n'est pas fier de ma mésaventure.

Comme quoi, je ne retournerai plus tenter de découvrir le Cap et le Mont Lafrenière. C'est fou parce que le sentier est facile et qu'il n'y a rien de difficile à marcher-là. La preuve qu'un accident est vite arrivé, même dans des lieux connus, facile. Il suffit de réunir plusieurs facteurs en peu de temps et voilà ! Les rapides pour la baignade de pitou en été, ce sera plus ça le vibe de cet endroit dans le futur.

Notre visite en mars 2019

En cette chaude journée de printemps, nous souhaitions retourner à ce sentier. Cette fois, sur la gare la voiture à la fin du chemin du boisé, c'est un cul-de-sac. Si tu te stationnes là, tu arrives à la hauteur de l'abri. Nous avons donc interrompu le sentier des rapides des neiges et avons repris directement l'ascension du Mont Lafrenière.

Le sentier est balisé intermédiaire, mais à mon avis, il est relativement facile jusqu'au dernier 0,5 km du sommet. Sur les z'internet nous avions lu 3 commentaires principaux : 1- des sentiers mal identifiés, 2- des sentiers peu ouverts, 3- un point de vue au sommet ordinaire.

Nous étions en bottes et suggérons du porter des raquettes. Le sentier était jusqu'au dernier tronçon. Ainsi, nous n'avons pas pu faire les 500 mètres restant pour arriver au bout. Guidoune renfonçait pas mal, et quand je suis resté prix jusqu'aux fesses, j'ai laissé tomber le projet également. Donc, nous ne pourrons confirmer la vue du sommet.

Quant aux indications, il y avait énormément de rondelles à suivre et des cartes aux embranchements. Finalement, les sentiers étaient bien dégagés, quoiqu'un gros arbre est tombé et nous avons dû ramper en dessous. Un peu d'aventure ne fait de mal à personne ! Tout au long du sentier, nous avons croisé 3 traversées de ski-doo/quad. Nous avons aussi aperçu 2 abris de chasse.

Notre visite en octobre 2018

Je cherchais un sentier facile à faire, pour nous remettre le mouvement après une semaine assise à travailler. Il pleuvait à notre arrivée.

Aussi, comme je ne savais pas trop si l'endroit permettait la chasse, je n'ai pas pris de chance et ai mis l'imperméable vert flash à Guidoune. Deux fonctions en une.

Le sentier est vraiment facile. Tu peux ensuite bifurquer pour monter la montagne, mais nous n'y sommes pas allées. Au début, tu peux choisir d'emprunter le chemin de raquettes ou de ski de fond. Celui de ski de fond (que nous avons marché au retour) est plus sec et plus droit. Celui de raquette offre une plus belle vue puisqu'il longe de très près la rivière. Par contre, plusieurs racines sont apparentes et il y avait énormément de boue.

Mes bottes détrempées et moi ont été jusqu'au «bout» du sentier, où se trouve un abri. Il est possible d'y faire un feu, mais pas d'y piquer sa tente. Seulement à cet endroit, tu trouveras une carte pour te guider et te situer dans le parc.

Par contre, jusque-là, il n'est pas trop possible de se perdre. En fait, le sentier est situé entre la rivière et des maisons. Tout au long, tu retrouveras des bancs, des tables et même une corde pour te balancer. Ce sont des installations faites par les gens qui vivent-là.

Il n'y a pas de poubelles, toilettes ou d'eau sur place.


Article non commandé. Laisse retirée pour les photos uniquement.