[Montérégie, Carignan] Lieu historique national Fort-Ste-Thérèse, Île Fryer

Bon à savoir

Adresse - 4528 Chemin Sainte-Thérèse, Carignan, QC J3L 4A7

Chiens acceptés en laisse

Prix - Gratuit

Longueur - 3 km

Difficulté - Facile

Stationnement - Sur place

Période d’accès - Toute l’année

Notre visite en juillet 2020

Faisant parti du long réseau de pistes multifonctionnels du canal de Chambly, cette section est située sur l’Île Fryer. On retrouve quelques vestiges du Fort Ste-Thérèse à travers le boisé.

Pour une petite balade, on débute via la rue. On stationnement sa voiture près du viaduc. On le traverse et peut alors se promener sur le bord de l’île Fryer en suivant la piste cyclable sur environ 700 mètres avant de bifurquer dans le boisé. À plusieurs endroits, on peut apercevoir des ouvertures à travers le boisé pour rejoindre des sentiers plus cachés. Ils ont été créés au fil du temps par les marcheurs du coin. Il n’y a donc pas vraiment de cartes pour s’y retrouver mais le boisé n’est pas trop grand. On accède rapidement à l’autre berge.

À travers le bois, on peut trouver quelques tables de pique-nique, quelques panneaux informatifs sur le fort s’y retrouvant autrefois. Il y a aussi quelques illégaux qui y font des feux. SVP ne faites pas des feux n’importe où !

La promenade peut se poursuivre longtemps quand on sort des sentiers boisés puisque ce chemin se rend jusque dans le vieux Chambly !

Un peu d’histoire

«Pour permettre l’offensive de l’armée française contre les nations iroquoises et mettre fin à leurs attaques, une série de forts furent construits, en 1665 et 1666, aux endroits les plus stratégiques le long de la rivière Richelieu. C’est dans ce contexte que fut érigé le fort Sainte-Thérèse. Toutefois, dès que la paix fut signée, le fort Sainte-Thérèse fut abandonné. Il sera reconstruit lors de la Guerre de Succession d’Autriche en 1747. Incendié par l’ennemi en juin 1760, le fort fut immédiatement reconstruit par l’armée française. En août 1760, afin d’éviter la conquête du fort par les troupes britanniques, il fut brûlé par l’armée française. Il ne sera jamais reconstruit par la suite.

Pendant longtemps, la position exacte du fort est restée inconnue, jusqu’à sa découverte, en 2007, sur une photo aérienne datant de 1938. Des fouilles archéologiques effectuées en 2008 et en 2009 ont confirmé l’endroit précis où s’élevait le fort.»


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