[Centre-du-Québec, Plessisville] Parc Régional des Grandes-Coulées, secteur Forêt ancienne
Bon à savoir
Adresse - 2 Rte du Plé, , QC G0S 1T0
Chiens acceptés en laisse uniquement
Prix - Payant ($)
Tarif pour les prêts-à-camper - À partir de 150$/nuit
Difficulté - Débutant
Longueur - 12 km
Période d’accès - Toute l’année
Notre visite en décembre 2025
Le Parc régional des Grandes-Coulées fait partie des endroits où on revient naturellement, année après année. On y va depuis 2018 avec Guidoune puis Lexie, et c’est l’un des rares parcs où l’on peut réellement mesurer l’évolution d’une visite à l’autre. À l’époque, on venait pour les sentiers simples, larges et accessibles.
Aujourd’hui, on découvre un parc plus structuré, avec de nouvelles installations, plus de sentiers, un parc à chiens, un parcours d’hébertisme gratuit, un pavillon d’accueil chauffé, des salles de bain, une entrée désormais payante… et surtout, de nouveaux hébergements, dont les prêts-à-camper en forme de tipi que nous avons testés cet hiver. C’est le fun de voir un site grandir comme ça sans perdre son côté accueillant et familial, surtout pour les gens (et les chiens) qui aiment bouger dehors.
Les sentiers restent le cœur du parc : plats, larges, faciles d’accès, parfaits autant pour les familles que pour les chiens qui aiment trotter sans arrêt. La rivière Noire accompagne une grande partie du parcours, même si la baignade y est strictement interdite pour des raisons de sécurité. Entre le courant, les hameçons oubliés pendant la saison de pêche et l’absence de surveillance, il vaut mieux l’admirer du bord du sentier. Par contre, la pêche est permise: durant la saison, on peut réserver l’une des petites criques prévues spécialement à cet effet, ce qui fait une belle activité tranquille dans un coin vraiment paisible.
Le parc propose maintenant plusieurs types d’hébergements, ce qui ouvre la porte à des séjours plus variés qu’avant. La halte VR permet de dormir dans son véhicule: c’est parfait pour les roadtrips. Une petite zone est réservée au camping en tente, pratique si on veut être proche des sentiers. Il y a aussi un refuge très charmant, situé à un endroit stratégique du réseau.
Il est accessible uniquement à pied, à environ 2 kilomètres du stationnement, et son fonctionnement est particulier : ouvert à tous en journée, puis complètement privatisé pour les gens qui l’ont réservé de 16 h à 9 h. C’est une formule idéale l’hiver, quand le parc ferme en même temps que le coucher du soleil et que la tranquillité s’installe naturellement. L’été, il faut s’attendre à un peu plus de passage le jour, mais c’est un hébergement qui a beaucoup de charme.
Cette fois-ci, on a choisi de dormir dans l’un des trois prêt-à-camper en forme de tipi, dans la zone légèrement en retrait du stationnement. Le Lynx est le plus visible, alors que le Renard et le Vison, les deux plus en fond du sentier, sont un peu plus isolés et offrent plus d’intimité. On avait réservé le Renard.
En hiver, la marche se fait très bien : environ 200 à 300 mètres sur un sentier entretenu mécaniquement, ce qui prend cinq à dix minutes selon le chargement. Chaque tipi vient avec un grand chariot fourni pour transporter les bagages. C’est super pratique… sauf quand il neige beaucoup. Pour être honnête, j’aurais préféré une petite luge parce que les roues s’enfonçaient parfois dans la poudreuse, mais ça fait quand même le travail. Le pavillon d’accueil donne un code pour récupérer les clés, lesquelles permettent à la fois de débarrer le chariot et le tipi, et chaque emplacement possède aussi un espace couvert pour protéger le chariot de la neige ou de la pluie. C’est simple, mais efficace.
À l’extérieur, chaque tipi a son propre barbecue au propane et un foyer pour faire un feu. Il y a aussi une bécosse en bois, dédiée à chaque unité. Le tipi en soi est construit en bois, chaleureux et beaucoup plus spacieux que ce qu’on pourrait imaginer.
Il est chauffé au propane en hiver et un petit panneau solaire permet d’alimenter deux lumières intérieures. Il n’y a pas de prise électrique, donc mieux vaut apporter une lampe frontale ou de petites lumières d’ambiance. J’avais apporté une petite guirlande, ce qui rendait l’endroit encore plus « cabane dans le bois ».
À l’intérieur, on trouve une table avec des bancs, une petite cuisinette avec deux ronds au propane, un mini-frigo, toute la vaisselle nécessaire, des chaudrons et même un bidon d’eau non potable pour faire la vaisselle. Vraiment, l’équipement est complet. Il faut simplement penser à apporter de l’eau potable, surtout l’hiver où, malgré le froid extérieur, la chaleur intérieure donne soif autant aux humains qu’aux chiens. J’avais aussi amené du savon à mains et un peu de Purel pour me faciliter la vie. La grande fenêtre donne une vue magnifique sur la forêt; le matin, prendre son café dans cette petite ambiance feutrée, c’est vraiment parfait.
Pour dormir, il y a deux options : un divan-lit au rez-de-chaussée et une grande mezzanine accessible par une échelle, où se trouve un matelas double très confortable. On doit apporter notre literie, nos draps, nos taies d’oreiller et nos sacs de couchage, mais le confort est vraiment au rendez-vous. Par contre, comme dans tout espace chauffé, la chaleur monte énormément.
Le rez-de-chaussée, lui, reste frais. Puisque j’ai baissé le chauffage pendant la nuit pour éviter de cuire en mezzanine, le plancher est devenu glacial. Lexie, qui dormait au rez-de-chaussée, a fini par aller se réfugier sur le divan (que j’avais protégé au cas où!). Si vous venez avec un chien, je vous conseille vraiment d’apporter un lit de sol épais ou un matelas pour chien, parce que le plancher devient frigorifique. Même chose pour vous : apportez des pantoufles à semelles rigides.
Dans mon cas, il faisait un ressenti de –27°C ce soir-là. Lexie faisait du trois pattes, ce qui est un signe clair qu’un chien a froid, alors on a réduit les sorties au strict minimum. On a fait un feu dehors, très beau, mais très court, puis on s’est surtout offert une soirée cocooning : un film téléchargé d’avance, une petite bière locale laissée dans le frigo par l’équipe du parc et le calme complet autour.
Les tipis sont assez espacés les uns des autres pour offrir une bonne intimité et la zone est super belle. En été, avec le parcours d’hébertisme, les sentiers accessibles, le parc à chiens, la pêche et toutes les activités possibles, c’est facile de s’imaginer une vraie petite vacance nature en famille, en couple ou même seule. L’hiver, c’est une expérience différente, plus calme, plus reposante, mais tout aussi charmante.
Pour un séjour hivernal réussi, il y a quand même quelques petites choses à prévoir. C’est important d’arriver avec de l’eau potable, parce que même si le tipi est chauffé, on boit beaucoup plus qu’on pense, surtout après avoir marché dehors. Un lit de sol épais pour votre chien changera complètement son confort, parce que le plancher devient très froid durant la nuit.
Des pantoufles à semelle rigide sont essentielles, tout comme votre lampe frontale pour circuler à l’extérieur après le coucher du soleil. La bécosse est extérieure et les toilettes intérieures sont situées uniquement au pavillon d’accueil donc prévoir le coup. Apporter votre literie complète: draps, couvre-matelas, taies, sac de couchage, rendra la nuit beaucoup plus agréable. Les ronds d du poêle fonctionnent au propane, mais j’étais contente d’avoir apporté des allumettes.
C’est sûr que notre météo glaciale nous a un peu coupé les jambes cette fois-ci, mais ça fait aussi partie du voyage : écouter son chien, s’adapter, ralentir. Malgré tout, j’ai vraiment adoré l’expérience, et j’ai déjà envie d’y retourner dans une saison plus clémente. Même l’hiver c’est super mais peut-être moins agréable pour pitou à -25 hihi.
Le parc régional des Grandes-Coulées reste l’un de ces endroits où on sent que tout le monde peut trouver son compte : les familles, les amateurs de plein air, les pêcheurs, les gens en solo… et bien sûr les chiens, qui y sont accueillis avec respect, tant qu’on les garde en laisse. Pour une escapade simple, accessible, en pleine nature, avec juste ce qu’il faut de confort, c’est un endroit que je recommande sans hésiter.
Notre visite en juillet 2024
Le Parc Régional des Grandes-Coulées réserve une belle surprise avec ses récentes améliorations. Le stationnement a été agrandi et vous y trouverez maintenant un bloc sanitaire tout neuf, moderne et très propre, ainsi qu'un kiosque d'accueil.
L'entrée se fait désormais par le côté, à travers les pistes d'hébertisme, qui semble bénéficier également de nouveaux modules.
Le sentier reste agréable comme toujours, avec des criques de pêche qui offrent un endroit pratique pour une trempette lorsque celles-ci ne sont pas réservées. Nous avons opté pour un tour complet jusqu'au chalet avant de revenir, pour une promenade d'une heure à l'ombre.
Le Parc Régional des Grandes-Coulées est ainsi un lieu parfait pour une escapade en pleine nature avec de nouvelles installations qui améliorent encore l'expérience des visiteurs.
Notre visite en août 2022
C’est lors d'une belle soirée d’été que j’ai décidé d’aller re-découvrir ce sentier que je ne connaissais que l’hiver.
On prend donc la route pour une belle marche de fin de journée, sans savoir que nous allions courir comme deux fofolles pour éviter les mouches à chevreuils.
La marche a commencé sans accrocs. J’étais bien heureuse d’enfin découvrir la piste d’hébertisme mise à notre disposition. Elle offre plusieurs belles activités et est en super état. En famille, c’est idéal !
Rendus un peu plus loin, les mouches ont commencé à dévorer les oreilles de Lexie. Je me suis donné l’objectif de me rendre jusqu’au petit pavillon à la moitié du sentier : ce qui prend environ 30 minutes tout au plus. On a couru sur le chemin du retour !
Je conseille donc le chasse-moustiques pour chiens en été !
Notre visite en février 2021
Piste d’hébertisme : 18 modules de jeux pour les petits et grands Avec ses 18 modules de jeux différents, la piste s’adresse aux jeunes de 6 ans et plus. Elle s’étend sur environ 300 mètres et le départ s’effectue à proximité du stationnement situé au bout de la route du Plé, à Plessisville.
Le site recèle un potentiel énorme pour l'observation d'oiseaux et de champignons en plus de contenir des espèces forestières remarquables. On y offre pas moins de 12 km de sentiers en milieu forestier avec la possibilité d'y découvrir la mystérieuse et farouche rivière Noire.
Déjà 2 ans depuis notre première visite. Un endroit que nous n’avions pas exploré trop longtemps à cause de la météo. Nous voilà donc de retour lors d’une belle et chaude journée d’hiver. Nous nous sommes donc rendus jusqu’au chalet afin de compléter une boucle. On est arrivé en même temps qu’un groupe de marcheurs qui ont monopolisé le chalet. De loin, on a donc décidé de passer vite sans repos possible. La marche est assez facile et assez courte. On aurait pu poursuivre, mais on voulait garder la petite Guidoune top shape.
Sincèrement, un beau parc calme, propre mais assez achalandé !
Notre visite en décembre 2018
Un sentier vraiment très agréable où se promener. Il est facile d’accès, les sentiers sont clairs et plats. Tantôt sur une passerelle de bois, tantôt en longeant la rivière, ce site est vraiment magnifique.
Il paraît que tu peux y pratiquer le canicross et le bikejoring en été ! Sur place, il y a des toilettes et des poubelles. Nous n’avons pas vu de points d’eau potable pour humain. Il faut dire que nous n’avons pas marché très longtemps, car il faisait -22 degrés au thermomètre. Une courte balade sur le sentier orange (voir la carte), et nous sommes revenues sur nos pas. On te suggère fortement cet endroit !
Article non commandité. Laisse retirée pour les photos uniquement.